Dès la première origine - Chap 4 - La punition d'Orihime

Publié le 25 Juillet 2013

credit image 1-2 :   by =Akira-12  http://akira-12.deviantart.com/
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AH ! mon chapitre 4 ^^


Alors tout d'abord un gros merci pour vous encouragements !! Ça fait chaud au coeur  Pour ma première fic je ne m'attendais pas à autant de retours. Je suis encore loin du niveau de mes ainés, mais j'y travaille ! Après tout je dois encore grandir et trouver mon style. En tout cas chaque commentaire et mp m' a beaucoup touchée. J'essaye de prendre vos avis en compte pour m'améliorer davantage !


Comme titre l'indique, nous sommes plus sur les sentiments d'Orihime dans ce nouveau chapitre. Il est un peut plus long que les autres, car différentes situations prennent place. Je ne veux pas trop en dire.. On ne va pas spoiler dès ma petite note de début !

Mon intrigue étant comment dire ? ... ULTRA COMPLIQUÉ !! J'ai tenté de faire au plus simple 


N'hésitez pas à me poser des questions si jamais des passages vous échappent !

En espérant que ce chapitre vous plaise !


Enjoy !

FreedomPen

Toujours deux mois plus tôt !

Ichigo est de plus en plus perdu entre les différents événements et son reiatsu en de plus en plus instable. Suite à l'altercation avec Loanne, Clarel et Kara, il décide de demander à Urahara de l'aide. Son père intervient pour lui faire comprendre qu'il est temps d'agir et cesser de se comporter comme un enfant. À cette révélation, le jeune shinigami réalise qu'il doit se prendre en main pour protéger ses proches. La puissance n'est pas qu'une question de force ! Cependant quelque chose le trouble... Un sentiment de peur l'envahit à chaque fois que son reiatsu vacille... Pourquoi ?

Durant la prise de conscience du shinigami, Rukia et Renji se sont retirés à la Soul Society pour prévenir toute tentative risquant la protection d'Orihime. Pendant ce temps, la belle de son côté découvre qu'elle ne peut plus invoquer son pouvoir.

Tant de questions ! Nos amis semblent chacun de leurs côtés emportés dans un nouveau tourbillon qui risque de les bouleverser à jamais...

Le paysage était d’un blanc immaculé tout en étant lumineux. La princesse à la chevelure auburn ressentit un bien-être indescriptible. Les nausées, la peur, la douleur, tout semblait si lointain désormais. Une douce aura l’envahit pour la plonger davantage dans la plénitude. Un chant résonnait à ses oreilles. Cette mélodie si aérienne ressemblait à une berceuse fredonnée par une voix tout aussi légère. Hime se surprit à chantonner cet air qui pourtant lui était inconnu. Ses lèvres mimant les paroles, elle se laissa porter sur une tendre nostalgie qui fleurissait du plus profond de son être. La voix harmonieuse acheva son couplet, mais ne reprit pas son doux arpège.

« Pourquoi pleures-tu Orihime ? »

Le bien-être de la belle se dissipa pour laisser doute et anxiété l’envahirent de nouveau. En relevant ses iris confus, Hime revit cette forme féminine qu’elle avait rencontrée dans son précédent sommeil. Elle était réapparue, toujours de dos à la jeune fille, qui cette fois eu comme une impression de « déjà vu ». De cet effet naquit un sentiment que la belle ne reconnut pas immédiatement… La confiance ?

Naturellement et sans se poser la moindre question sur la provenance de cette apparition, elle répondit.

- Je… J’ai perdu mes pouvoirs…

« Vraiment ? Tu en es sûr ? »

Orihime hocha la tête nerveusement.

- Oui…

« Shumshum Rikka est une partie de toi Orihime. Tu ne peux pas l’avoir complètement perdue. »

- Je ne peux plus invoquer mon Santen Kesshum, sanglotait la belle démunie. C’est comme si l’éclat de mes fleurs s’était éteint…

« Orihime… »

La beauté auburn, replongée dans sa détresse, laissa ses genoux tombés sur le semblant de sol laiteux. Il lui était impossible de déterminer sa position tant tout ce qui l’entourait semblait flou et aveuglant. Les poings resserrés sur son cœur, ses larmes envahirent de nouveau ses orbes argentés.

- Do shi o ? gémit-elle en s’entourant de ses bras.

Une douce main se posa sur sa petite tête tremblante. Soudainement, la migraine de la lycéenne s’estompa, mais il lui fut impossible de redresser sa nuque.

« Orihime, ta force provient du plus profond de toi, ne doute pas de son existence. Elle est là quelque part, attendant juste que tu la fasses ressortir et la maîtrises. N’est-ce pas ce que t’ont dit Shun O et les autres ? Tant que tu auras besoin de tes fleurs, elles apparaitront pour te venir en aide. Ton pouvoir est tout simplement endormi, patientant sagement jusqu'à ton éveil. »

- Comment connaissez-vous le nom de...

« Je sais beaucoup de choses sur toi… Ton passé, ton présent et l’ensemble de tes sentiments.»

Orihime se crispa, les yeux toujours rivés sur ses genoux.

- Qui êtes-vous ?

« N’aie pas peur, je suis de ton côté… »

- Que me voulez-vous ?

« Je ne te veux aucun mal…»

- Quel est votre nom ?

« Je m’appelle…….. »

- Comment ? « Je ne l’entends pas… Pourquoi sa voix paraît si lointaine ? » songea Hime.

L’atmosphère se fit subitement plus pesante et Inoue sentit un poids lui écraser le cœur. À bout de souffle, elle se redressa soudainement pour constater que l’étrange femme avait disparu.

- Non attendez !! Revenez !! s’écria-t-elle en secouant la tête de droite à gauche dans l’espoir de la retrouver.

Le paysage devint de plus en plus éblouissant jusqu'à complètement englober la lycéenne. Les bras barrant son visage, Orihime se sentit aspirer.

La clarté se dissipa et Hime souleva difficilement ses paupières. Après quelques secondes, elle constata qu’elle était allongée sur son futon. Elle se mit en position assise encore essoufflée et malgré ses yeux embrumés par le sommeil, elle observa son réveil qui indiquait 6hOO. Soulagée d’être encore dans les temps pour allez en cours, la jeune fille se replongea dans ses réflexions.

- Un rêve ? Ça semblait pourtant si réel…

Orihime fixa son regard sur son petit poing qui tenait toujours ses barrettes depuis la veille. En rouvrant délicatement ses doigts sur les jolies fleurs bleutées, ses doux iris s’assombrirent…

- Endormie en attendant que je m’éveille ? soupira-t-elle… Je me demande ce qu’elle voulait dire par là ? AAAAAHHH Dame ! Dame !! Voilà que je me questionne sur un drôle de rêve ! Comme si cela pouvait expliquer la perte de mes… po..pouvoirs... finit-elle sur un ton moins joyeux. Mina… Je suis désolée, je ne suis pas assez forte après tout…

Sur un geste brusque, elle se faufila sous ses couvertures pour laisser apparaître juste le sommet de sa tête. Dans la chaleur de son nid douillet, elle ramena les précieux bijoux à proximité de son visage. Ne voyant aucune étincelle, ni même une simple aura émaner de son trésor, elle se mordit la lèvre.

- Nazé ?.... Allons, Orihime reprends toi… Cela ne peut pas être définitif, il doit bien y avoir une solution. Réfléchis… Réfléchis…

Hime se mit à se rouler dans tous les sens, comme si ses mouvements désordonnés allaient remettre de l’ordre dans son esprit encore flou. Sans même prendre conscience qu’elle avait éjecté le haut de son corps du futon, un violent choc sur le crâne la ramena sur terre !

- Itai !! AAhhh !! Les méchants lutins rouges !!! Mettre le réveil sur le chemin ce n’est pas très gentil, siffla-t-elle en se frottant le cuir chevelu. Hein ? Rouge ? OHH SO KA ! fit-elle en claquant son poing dans son autre main ouverte.

Malgré la boule qui lui comprimait encore l’estomac, la douce se décida enfin à s’extirper de son cocon. Après un petit passage par la salle de bain et un bref petit déjeuner, elle se lança en direction du lycée avec une idée bien précise en tête.

Quelques minutes plus tard… Un doigt sur le menton, Orihime ruminait son idée tout au long du chemin séparant son appartement de l’établissement scolaire.

Oui mis à part Urahara, il y avait bien quelqu'un à qui elle pourrait demander des explications. Le tout était de pouvoir l’approcher et surtout pouvoir lui parler librement. Seulement, elle ne pouvait pas vraiment affirmer qu’il s’agissait d’une personne de confiance. Du moins, pas encore... La beauté soupira.

- Que ferait Kurosaki-kun à ma place ?

- Pourquoi tu ne lui demandes pas ?

- AAAHHH !!s’écria Hime sursautant… Oh, Asano-kun ?

Le lycéen le plus déjanté de la classe se positionnait face à Orihime, le dos incliné vers l’avant. Un sourire large habitait son minois visiblement satisfait. Rencontrer la « vedette » du lycée sur sa route n’était pas habituel et l’opportunité semblait égayer sa matinée.

- Bonjour Inoue-san, sourit Keigo d’un air niais. C’est rare de se croiser sur le chemin !!

- Ah c’est vrai, fit la lycéenne une main sur la tête. Tu ne prends pas ce chemin d’habitude ?

- AAAAAHH Inoue-san !! Tu es si attentionnée, s’effondra Keigo devant la belle étonnée.

- Hey ?

- Je devais passer chercher Ichigo ce matin, mais sa petite sœur m’a dit qu’il n’était pas rentré de la nuit…

- Ah bon ? Eh, Asano-kun, ton visage est tout tiré !! s’exclama Orihime, les yeux ronds.

- AAHH!!!!!! IL N’A MÊME PAS PRIS SOIN DE PRÉVENIR SON MEILLEUR POTE !!! IL ME MET TOUJOURS DE CÔTE !! JE NE SUIS JAMAIS AU COURANT DE RIEN !!! ET C’EST ENCORE PIRE DEPUIS QUE JE CONNAIS L’EXISTENCE DE SES HISTOIRES DE SHINIGAMI !! Pleurnicha le jeune homme en se trémoussant sur place.

- Ah ! Mais non Asano-kun ! Ne dis pas ça voyons, tenta de le consoler Hime… Il a dû oublier de te prévenir, tout simplement « Kurosaki-kun a du passé la nuit chez Urahara-san… » songea-t-elle.

- Humm… Même Mizuiro le savait… Raison pour laquelle je suis seule ce matin.. ET AUCUN DES DEUX NE M’A TENUE AU COURANT !!!!.. Mais toi ! Au sublime Inoue-san, tu as même remarqué que je ne prenais pas le même chemin. Cela veut-il dire que tu me portes un quelconque intérêt ?

- Ah ? Euh, c’est juste que tu prends la même route que Michiru-chan et Ryo-chan, c’est elles qui m’ont dit qu’elles te croisaient régulièrement.

- Ahhh Vraiment ???

- Michiru-chan disait quelque chose du style « Souvent, le matin je croise Asano, ses mouvements agités sont effrayants ! » Quant à Ryo elle ajoutait quelque chose comme « Bruyant » ou « Surexcité chronique trop penché sur la pratique du coït » cita innocemment la jeune fille.

- EEEEHHHHH ???????

Keigo sous le coup de la gifle imaginaire, renversa son dos en avant, le front touchant presque ses genoux.

- Je suis si transparent qu’il faut que se soit tes amis, qui me croisent le matin et confondent ma spontanéité avec de la perversion, pour que tu te souviennes de où j’habite renifla le jeune homme…… Remarque, comment une aussi jolie fille pourrait me voir snif…

- Ano, Asno-kun, on devrait reprendre la route ensemble puisque l’on s’est croisés.

- OUNTOOOO ????

- Hai.

- Kyaaaa !!!!! Faire la route avec Inoue-san !!! Fit-il, les yeux remplis d’étoiles. Je suis le garçon le plus chanceux du monde !!! Au diable Ichigo !! AH AH AH AH AH AH !!!!! Je n’ai pas perdu ma journée en fin de compte !!

Les deux jeunes gens reprirent leurs routes.

- Ano, Inoue-san. Quand je suis arrivé, tu semblais parler toute seule, questionna l’agité de service. Tu faisais référence à Ichigo non ?

- Ah ? Euh oui en effet, rougit la belle.

- Ah ? Et pourquoi donc ?

- Eh bien…

« Parler de ça avec Asano-kun ? Je sais qu’il est au courant, mais tout de même… Nous ne sommes pas très proches… »

- Hum, je me posais quelques questions sur une situation délicate et je me demandais comment aurait réagi Kurosaki-kun à ma place, finit-elle par avouer, une main sur sa chevelure.

- Oh ?

- Oui, mais comme il n’est pas avec toi, je suppose qu’il ne viendra pas en cours aujourd’hui…

- Hum qu’elle est ta situation ? Je peux surement t’aider ? Personne ne connaît Ichigo mieux que moi ! affirma Keigo, le poing sur son torse.

- Ah vraiment ? poussa Orihime les yeux ronds.

« Et pourquoi pas après tout ? Cela éviterait les questions qui seraient inévitables avec Kurosaki-kun… »

- Eh bien, j’aimerai parler à quelqu'un d’un sujet sensible, mais je ne sais pas trop comment m’y prendre. Nous ne sommes pas très proches, expliqua la belle.

- Sensible?

- Oui, cela concerne des sentiments très personnels.

- So ka... C’est une personne proche d’Ichigo pour que tu te poses la question sur sa réaction ?

- Eto ….

Hime repassa les quelques jours précédents et revit son shinigami dans ses souvenirs.

- Ils se connaissent du lycée, conclut Orihime.

- Hum ?

(esprit de Keigo en marche : Tic Tac Tic Tac Tic Tac…..) « AAAAHHHH MATTE !! SE POURRAIT-IL QUE ? NON CE SERAIT INESPÉRÉ !» songea l’excité de service.

- Asano-kun ? fit Inoue sous une moue adorable.

- Eto, rougit l’interpelé…

Keigo rentra la tête entre ses deux épaules. Tournant le dos à Orihime, il se mordit le pousse tout en pensant :

« Kami-sama c’est impossible ! Parler d’un sujet délicat impliquant des sentiments personnels ? Une personne qu’Ichigo connaît du lycée? Il ne traîne pas avec grand monde à cause de sa mémoire de poisson rouge… De plus quelqu'un avec qui elle n’est pas si proche ? Se pourrait-il que …. Je dois en savoir plus ! »

- Comment décrirais-tu cette personne Inoue-san ? reprit le lycéen plus sérieusement. Enfin juste que je puisse avoir une idée vue qu’Ichigo ne réagit pas de la même manière avec tout le monde. Comment se comporte-t-il avec ?

- Eh bien, il est assez froid avec cette personne. La dernière fois que je les ai vu parler ensemble , j’ai cru comprendre qu’il était assez exaspéré de la situation.

Méninges d’Asano en surchauffe !!! (Tic Tac Tic Tac Tac BBBBBBBBBIIIIPPPPPPPP) « Ohhh Kami-sama ! As-tu décidé de jouer avec mes nerfs aujourd’hui ??? Ou plutôt me donner ma chance ? Est-il possible que ce que j’entends soit la réalité ??? Inoue-san souhaite se déclarer auprès d’un ami d’Ichigo qui l’exaspère ? Un de mes vieux rêve depuis mon entrée au lycée serait sur le point de se réaliser ?! Cette personne dont parle Inoue, ça ne peut être que mo…»

- Que ferait-il d’après toi Asano-kun ?

Keigo, les yeux pleins d’étoiles et de cœurs rose bonbon, posa son regard sur la princesse. Si jolie !

- Hum Hum ! Connaissant Ichigo, il foncerait dans le tas ! Il prendrait cette personne à part pour lui dire tout ce qu’il a sur le cœur d’après moi ! Alors tu ne devrais plus hésiter Inoue-san, conclu-t-il d’une voix suave et se voulant séducteur.

Orihime s’immobilisa maintenant qu’ils étaient face au lycée. Elle fixa l’ami déjanté d’Ichigo avec un air de détermination brulant son regard. Ses orbes gris reflétant peu à peu la lumière du jour, elle sourit chaleureusement au jeune homme.

- Hai tu as raison Asano-kun ! Je vais le faire, déclara la belle le poing levé.

- Hai, Inoue-san ! renchérit Keigo, joignant ses mains aux siennes. N’hésite plus !

Blanc…

- Alors… reprit Keigo sur un ton hésitant… Inoue-san que voulais-tu me…

BAAAAAMMMMMM !

- IIITTTAAAAAIIIII !!!!!!!

- ASANO !!! VIRE TES PATTES DE LA AVANT QUE JE NE TE LES ARRACHES !!!

- KKYYYAAAAAAAA CHOTTO MATTE ARISSSAAAWWAAAA !!

- Tatsuki-channn !! Ohayö !

- AH Ohayö Hime !

Avant même que la coqueluche du lycée finisse de saluer sa meilleure amie, celle-ci poursuivait déjà Keigo dans la cour.

- DE QUEL DROIT TU POSES TES MAINS SUR HIME, PERVERS !!! APPROCHE QUE JE T’APPRENNE LES BONNES MANIÈRES !

- KKKYYAAA ARISSAAAWWAAAA ARRREEEETTTTTEEEE ! Je n’ai rien fait de maaalll !!! IT …IT.. ITAI AAAAHH NON PAS MES BIJOUX DE FAMILLE !! ARISSSSAWWWAAAA !!!

Au final Kami-sama n’était peut être pas vraiment aux côtés de Keigo ce matin….

Après s’être amusée du spectacle, Hime prit son courage à deux mains sur les bons conseils de Keigo. D’un pas déterminé, elle parcourut les quelques mètres la séparant de la salle de cours. Son sourire joyeux s’effaça pour laisser la détermination l’envahir. Elle devait en savoir plus et la seule personne capable de la renseigner ne pouvait être autre que... Loanne. Le coeur de la princesse se serra. Cette copie conforme en savait plus qu’elle ne laissait croire. Pas de doute, cette fille pouvait l’aider à comprendre ce qui se passait et peut être comment retrouver ses pouvoirs. Elle balaya la salle de classe du regard à la recherche de son objectif et ceci au détriment des salutations de ses camarades lycéens. « Elle n’est pas là …. » réalisa-t-elle déçue…

- Allez bande de gredins ! Tous au boulot ! Les examens blancs approchent et je refuse vous voir en fin de classement ! Et malheureusement, il y a du pain sur la planche, alors à vos places ! proféra Ochi-sensei qui venait de faire son entrée fracassante.

Sortie de sa rêverie, Orihime s’exécuta en même temps que les autres élèves.

- Tiens, tiens… Nous avons, cinq absents aujourd’hui soupira le professeur… Ishida… Bon ça c’est normal vu son hospitalisation… Kurosaki.. Pour pas changer… Ansart, Claret et Neri ?… Bon ben au moins elles ont été transférées dans la bonne classe… Ça commence bien... soupira le professeur.

Hime se renbrunit, le hasard ? Non certainement pas !

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Les couloirs de l’hôpital Ishida étaient plongés dans un calme limpide. Les infirmières effectuaient leurs tâches quotidiennes auprès des différents patients. L’une d’entre elles, armée d’un plateau, pénétra dans l’une des nombreuses salles de l’établissement. La pièce abritait un seul lit occupé par un patient aux yeux bandés. La jeune femme sourit faiblement et s’approcha doucement du jeune homme inanimé.

- Bonjour Ishida-san, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?

Les lèvres du jeune quincy remuèrent sans lâcher le moindre son.

- Bien, au moins vous réagissez au son de ma voix, voilà qui est déjà encourageant. Je vous ai apporté vos médicaments.

L’infirmière attrapa délicatement la nuque d’Uryuu pour lui faire avaler les comprimés qu’il ingurgita difficilement.

- Quelle tristesse, si jeune et dans un si piteux état. Que vous est-il arrivé mon pauvre garçon ? Soupira l’infirmière.

- Rien qui ne mérite d’être mentionné.

La jeune femme se crispa au son d’une voix grave…

- Oh docteur Ishida ? Que ?

- Vous pouvez quitter la chambre maintenant que votre tâche est accomplie, lança froidement le médecin à la chevelure argenté.

- Je… euh oui monsieur… Je suis surprise nous pensions tous que vous aviez donné votre démission, bégaya-t-elle.

- Malgré l’abandon de mes fonctions, cet établissement reste ma propriété.

- Ah ! Oui monsieur, fit l’infirmière en s’éclipsant tel un animal apeuré.

Ryuken s’avança vers le lit, une certaine lueur habitant son regard. Le corps immobile de son fils semblait toucher le cœur glacial de l’homme qui tentait de ne rien laisser paraître. D’un geste lent il apposa ses longs doigts sur le front bandé du patient. Son regard glacé scanna le corps ankyloser et dans un souffle silencieux, il fendit ses lèvres.

- Tu as assez dormi, Uryuu…

Le médecin redressa la nuque.

- Quant à vous, il est inutile de vous cacher, soupira-t-il en basculant son regard en coin.

Une rafale ébouriffa la chevelure de l’homme alors qu’un corps féminin commençait à se dessiner dans un coin de la pièce.

- Vous êtes plutôt doués pour « débusquer » les voyeurs, lança Loanne avec un sourire arrogant.

- Ne soyez pas impressionnée par quelque chose d’aussi futile, dit à voix basse le quincy. Surtout lorsque l’on souhaite être découvert... Je n’ai aucun mérite alors que vous me facilitez la tâche.

Il pivota les épaules vers son interlocutrice pour lui faire face. Loanne apparaissant enfin dans la lumière, il écarquilla les yeux.

- Qui êtes-vous jeune demoiselle ?

- Quelque chose ne va pas ? Je dois vous rappeler quelqu'un pour que vous affichiez cette tête ? s’amusa le sosie d’Orihime.

- En effet, néanmoins votre aura est différente. Qui êtes-vous et quelles sont vos intentions ?

- Je suis ici dans le seul et unique but de vous rencontrer, Ishida Ryukenn.

- Oh ?

- Vous êtes ce que l’on appelle un quincy, c’est ça ?

- Ne posez pas de questions auxquelles vous connaissez déjà la réponse.

- Bien, j’irai droit au but dans ce cas.

- …

- On dit que les quincys ont l’incroyable aptitude d’aspirer le reiatsu les entourant, c’est vrai ?

- Et ?...

Loanne tendit son bras vers l’homme qui rajustait sa monture.

- J’aimerai vous proposer un marché.

- De quelle nature ?

- Qui concerne votre fils.

En l’espace d’une seconde, Loanne discerna un vif flamboiement azuré à quelques centimètres de son œil droit. Ryukenn tendait sa flèche prête à la propulser droit sur la jeune fille. Le sosie d’Inoue ne vacilla pas d’un millimètre et son sourire s’élargit.

- Aurais-je touché un point sensible ? Toutefois je vous invite à rester attentif à ma proposition.

- Pardonnez-moi, je prends juste quelques précautions, répondit le quincy tout en fronçant ses sourcils.

- Je ne pensais pas que vous étiez le genre de personne à agir tel un père attentionné.

- Allez droit au but au lieu de tergiverser.

Loanne soupira devant le médecin.

- Je commencerai par vous poser la question suivante : pourquoi ne pas avoir demandé à Inoue Orihime de rendre toutes ses facultés à votre fils ?

- Car elle en a été incapable.

- Faux !

- Pardon ? fit le médecin, l’air surprit.

- Elle en est capable, mais elle n’est pas encore assez mature pour le faire.

- Hum ? Je ne comprends pas.

- Vous avez remarqué notre ressemblance n’est-ce pas ? Si je vous disais que nos similitudes ne s’arrêtent pas qu’a notre apparence.

- Êtes-vous en train de prétendre que vous possédez les mêmes pouvoirs ?

- Pas exactement. Contentez-vous du fait que je peux rendre à Uryuu toute sa force et ses aptitudes.

- Et que souhaitez-vous en échange ?

- Voici la partie la plus intéressante… Revenons sur le point quincy voulez-vous ?

- Que souhaitez-vous savoir ? Demanda Ryuken intrigué.

- Cette capacité d’aspiration du reiatsu, elle m’intéresse…

Ryuken laissa la pression de ses poings sur son arc faiblirent. Cette étrange rencontre éveillait enfin sa curiosité.

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- À l’attention de tous les vices-capitaines ! Voici le compte rendu de la réunion concernant le monde réel.

Rukia et Renji se relevèrent en même temps que l'ensemble des sous officiers du Gotei 13. Fraîchement rentrer de Karakura, les deux shinigamis avaient donné leurs rapports à leurs capitaines respectifs. Après plusieurs heures, ils s'étaient retrouvés entouré de leurs camarades lieutenant pour un compte rendu de la réunion de leurs supérieurs. N'étant pas autorisés à y assister, ils n’en furent que plus attentifs.

Avait été décidé par la chambre des 46 que le shinigami remplaçant devait être retiré de l'affaire, pour cause ? Son reiatsu défaillant. Considéré comme élément instable, Kurosaki Ichigo était relevé de ses fonctions pour cette mission. Scandalisés de cette décision trop hâtive, Rukia et Renji, soutenus par le reste des vice-capitaines, exprimèrent leurs désaccords. Mais l'ordre n'émanait pas du capitaine commandant, au grand dépit de ses subordonnés.

"C'est un ordre provenant la chambre royale"

Cette annonce glaça l’assemblée.

- Depuis quand la chambre royale s'occupe des histoires du monde réel!! S'époumona le vice-capitaine de la 6e division.

- Renji a raison! Ça n'a aucun sens !! renchérit Matsumoto.

- Nous n'avons aucune précision sur le sujet, précisa le messager..

- Peu importe ! Ichigo n’abandonnera jamais la protection d’Inoue, ajouta Rukia.

- Pour ce qui est de l'élément humain Inoue Orihime a été prise la décision suivante : ramener l'humaine au Seireitei sous la surveillance du Gotei 13 ! C'est une décision à effet immédiat ! Que chaque vice-capitaine retourne à sa division en attendant les prochaines directives.

Un silence pesant et chargé de stupeur envahit soudainement la salle de réunion. Les yeux écarquillés, la petite sœur de Byakuya n’en crut pas ses oreilles. Qu’est ce que c’était que ces ordres étranges et soudains ? Inoue ? Ramener Inoue à la Soul Society pour être sous surveillance ? Voilà bien une étrange mesure. Jamais de tels propos n’avaient été tenus lors de situations plus graves…

- Qu’est-ce que ?? Qu’est-ce que c’est que cet ordre ? questionna Renji…

- C’est louche, expira Rukia…

- Si jamais, l’humaine oppose la moindre résistance, vous avez pour ordre de la ramener de force.

- Par la force ???

La stupéfaction générale s’intensifia.

- Mais enfin c’est idiot ! Laissez-nous y aller avec Renji et Kuchiki lança Rangiku. Nous sommes leurs amis, ils comprendront mieux la situation si nous nous déplaçons et leur expliquons les faits.

- Refusé! Le Gotei 13 requiert la présence de tous ses officiers, sauf ceux assignés à la mission d'escorte d’Inoue Orihime. Dès son arrivée, nous la mettrons sous surveillance dans les quartiers de la première division.

- Quoi!!! s'écria la petite sœur de Byakuya. Vous comptez l’emprisonner ?

- Inoue Orihime peut être considérée comme dangereuse au vu des faits présentés dans votre rapport, vice-capitaine. De plus la mesure a été recommandée par l’ancien capitaine de la 12e division Urahara Kisuke.

- Cette espèce de… commenta Renji…

- C’est absurde ! Jamais Inoue ne…

- Le fait que vous soyez proche de Kurosaki Ichigo et Inoue Orihime a également été pris en compte. Kuchiki Rukia et Abarai Renji, vous êtes relevés de l'affaire.

Les deux concernés s’étranglèrent... On leur clouait les pieds au sol ? Pourquoi ? De plus en plus étrange...

- MAIS POURQUOI !!!! Hurla la petite brune. Vous ne pouvez pas faire ça !

- C'est une décision du capitaine commandant sous la tutelle de la chambre royale.

- C'est impossible, susurra le vice-capitaine de Byakuya décontenancé. Ont-ils bien lu le rapport au moins ?! Inoue est en danger ! Elle fait partie des personnes qui ont sauvé la Soul Society ! C'est notre amie et alliée! Vous l’avez déjà qualifiée de traitresse et il s’est avéré que vous aviez tort ! Vous en doutez encore aujourd’hui ?

- Inoue Orihime sera envoyée au Seireitei sous l'autorité de la chambre des 46, en attendant les prochains ordres de la chambre royale. Nous devons vérifier et étudier la provenance de ses pouvoirs.

- Vous ne pouvez pas l'enlever du monde réel comme ça! s'irrita le vice-capitaine d'Hytsugaya. Ichigo ne laissera personne approcher Orihime, même s'il s'agit de shinigami.

- C’est pour cette raison que ce sera toi qui iras la chercher Matsumoto !

Tous se tournèrent vers l'encadrement de la porte.

- Taisho? s'étonna Rangiku. Que voulez-vous dire ?

- Les ordres de la chambre des 46 sont de ramener Inoue sous notre protection et c'est exactement ce que tu vas faire, continua le jeune capitaine.

- Je regrette... Connaissant le caractère d’Orihime, même si c'est moi qui le lui demande, elle ne nous suivra pas. Elle préféra rester auprès des siens.

- Dans ce cas, nous nous devons de la convaincre....

L’assistance s’immobilisa devant le nouveau venu…

- Mayuri-Sama, fit Nemu sur un ton neutre.

- Depuis quand les affaires de Kurosaki et ses amis vous intéressent Kurosutchi, demanda Toshiro suspicieux.

- Kurosaki m'importe peu, mais cette humaine, en revanche, a tout mon intérêt et ce depuis longtemps. De plus il s’agit d’un ordre de la chambre royale, la plus haute autorité du Seireitei. Cela me rend d’autant plus curieux, s’amusa le scientifique. Je me réjouis de cette opportunité pour l’étudier…

- Si vous pensez qu’Ichigo va nous laisser emmener Orihime… commença Rangiku…

- Il a raison Matsumoto, soupira le capitaine de la 10e division. Je suis en charge de l’escorte d’Inoue, tu viens avec moi. Il vaut mieux l’avoir ici plutôt que sans défense dans le monde réel. Même si ça ne me plaît pas… Je suis d’accord avec Kurosutchi.

- Demo Taicho..

- Nous venons aussi ! Lancèrent Rukia et Renji en cœur.

Mais alors que Rukia allait enchainer, trois autres capitaines rentrèrent dans la salle de réunion. Les sous officiers se courbèrent face à Ukitake, Kyoraku et Byakuya. Renji, un genou à terre, releva le menton au bout de quelques secondes. Il écarquilla les yeux en surprenant son amie d’enfance toujours droite, les sourcils froncés. Cela ne ressemblait pas à la jeune shinigami de manque de respect envers ses capitaines qu’elle tenait en haute estime. Il se releva, posant une main sur son épaule.

- Oye Rukia…

- Vous ne comptez pas nous laisser accompagner le capitaine Hytsugaya, n’est-ce pas ? reprit la petite brune en ignorant superbement Abarai.

- Tu m’envoies navrer Kuchiki-chan, soupira Kyoraku. Malheureusement, nous n’avons pas trop le choix…

- Que voulez-vous dire ? questionna Renji.

- Les ordres de la chambre royale sont d’isoler Inoue-chan.

Les deux amis se raidirent.

- Comment ?! Mais pourquoi ?! s’agaça la petite Kuchiki.

- La chambre royale n’a pas à se justifier de ses décisions, répondit Byakuya d’un ton las. Si vous ne respectez pas ces directives, nous avons pour ordre de vous y contraindre.

- Ne nous rendez pas la tâche plus difficile qu’elle ne l’est. Nous savons tous que vous être proche d’eux, mais nous devons nous en tenir aux recommandations du roi des esprits, ajouta Ukitake.

- C’est incompréhensible ! Reprit Rukia désemparée. Depuis quand le roi des esprits prend part à ce genre d’altercations dans le monde réel ?! Il n’avait jamais porté la moindre attention à Inoue, quel est ce revirement ?

- Rukia, fais..

- Non Ni-sama ! Ces humains nous ont montré plus d’une fois leur valeur par le passé ! Pourquoi agir de la sorte et qui plus est nous refuser de les approcher, Renji et moi !

- J’ai bien peur que cette affaire ne concerne pas uniquement la Soul Society, Kuchiki-chan.

- Kyoraku Taicho…

- Nous devons ramener Inoue ici, pour la protéger et comprendre d’où proviennent ses aptitudes. Kurosutchi et Unohana seront en charge de l’étude. C’est une affaire qui a été trop longtemps mise de côté... soupira le capitaine. Quant à Ichigo, si son reiatsu continu a vacillé...

- Eh bien ?

- Nous serons également dans l’obligation d’agir et cela risque fortement de vous déplaire à vous deux… conclut Shunsui en pointant du doigt Rukia et Renji.

- Que voulez-vous dire ? Agir de quelle façon ?

- Ma.. ma... Nous ne sommes pas encore arrivés à ce stade, soupira Ukitake en levant ses paumes en signe d’apaisement. Retournez à vos quartiers en attendant la suite des événements, s’il vous plaît… Cela nous déplaît au moins autant qu’à vous.

- Je…

- Rukia, reprit Renji. Obéissons.

Il resserra sa prise sur l’épaule de la petite brune, qui continuait de se raidir.

- Mais Ren…

- Nous ne pouvons pas faire autrement pour le moment, lui assura-t-il en fronçant les sourcils. Ce n’est pas en protestant que nous pourrons aider Ichigo…

La petite sœur de Byakuya, d’abord surprise, finit par fuir le regard du shinigami tatoué. Elle dégagea la main de Renji de son épaule, alors que ses cheveux sombres masquaient ses iris voilés par la confusion. Sans même prendre la peine de saluer le reste de l’assemblée, elle se dirigea vers la sortie. Ses doigts sur l’encadrement de la porte, elle susurra :

- Quand comptez-vous agir Taicho ?

- La préparation du laboratoire de Kurosutchi, sans oublier les préparatifs du Senkaimon et des quartiers de la division 1 devraient prendre un mois et demi environ, répondit Ukitake.

- Je vois... Nous avons donc interdiction de retourner dans le monde réel d’ici là ?

- En effet...

Les phalanges de Rukia se crispèrent sur le rebord de porte.

- Si jamais il arrive malheur à Ichigo ou même à Inoue… Elle bascula son regard en coin à l’adresse d’ Abarai et des autres capitaines… Je ne le vous pardonnerai jamais…

Sur ses mots elle disparut en un shunpo sous le regard perplexe de Renji. C’était la première fois que son amie d’enfance manquait tant de respect envers ses supérieurs. Cette insolence soudaine le scotcha !

- Renji.

- Hai Kuchiki Taicho !

- Va la rejoindre et garde un œil sur elle...

- Hai...

- Abarai-san, commença le capitaine Kyoraku, stoppant le shinigami dans son élan. Sache que toute tentative d’évasion de votre part à tous les deux engendrera des mesures d’enfermement.

- Comment ?

- Je regrette, mais l’ordre vient de là haut, sourit gentiment le capitaine en pointant du doigt le plafond.

Il dissimula son regard à l’aide de son chapeau de paille.

- Je suis désolée…

Renji durcit la pression de ses sourcils, puis tourna les talons pour être bien de face à son supérieur.

- Taicho, puis-je vous poser une question ?

- Hum ?

- Est-ce que vous aviez pris ces mesures avant même que Rukia et moi ne revenions du monde réel ?

Les cinq capitaines se figèrent, devant un Renji sûr de lui.

- Oh oh oh… Tu es bien futé Abarai, soupira Shunsui… Pour dire la vérité… Nous avons reçu l’ordre de récupérer Inoue Orihime depuis son retour du Hueco Mundo, mais avec les différents événements comme Ginjo ou la récente invasion de la Soul Society, nous avons fait retarder l’échéance grâce à Urahara.

- Kyoraku ! s’exclama Ukitake.

- Allons allons, Ukitake, nous pouvons le confier à nos subordonnées à présent, sourit le capitaine.

Le capitaine de la 13e division se rembrunit.

- Ukitake Taicho ? Commença Matsumoto. Est-ce vrai ?

- Yaré yaré…. souffla Kurotsuchi. Le Gotei 13 surveille Inoue Orihime depuis mon combat contre ce quincy Ishida Uyuu. Cela date de l’invasion du Seireitei à l’époque où les ryokas étaient venus sauver Kuchiki Rukia. Le rapport est arrivé jusqu’au roi des esprits qui a manifesté son intérêt pour la jeune demoiselle depuis. Nous ne sommes pas rentrées dans le feu de l’action à cause des projets d’ Aizen Sosuke et des différentes batailles qui ont suivi... Tout simplement.

Matsumoto s’étrangla et posa un regard inquiet vers son capitaine.

- Hytsugaya Taicho… Est-ce pour cette raison que vous n’avez manifesté aucun refus lorsque nous sommes allés vivre chez Orihime quand les premiers arrancars sont apparus ?

- Matsu…

- Répondez Taicho ! s’agaça la belle femme.

- … Hai… accorda Toshiro en fuyant le regard de son lieutenant choqué.

- Vous étiez là pour la surveiller ?...

- ...

- Je vois, reprit le maître de Zabimaru… C’est aussi pour cette raison que vous nous avez encouragé Rukia et moi à partir pour le Hueco Mundo… n’est-ce pas Kuchiki Taicho ?… Gardé un oeil sur les actions d’Inoue... Même si la Soul Society la considérait en tant que traîtresse...

Byakuya resta de marbre sans même croiser les iris brulants de son vice-capitaine…

- Très bien… Je comprends…

Renji s’engouffra à son tour par la porte où Rukia avait disparu, quelques minutes plus tôt.

- Abarai, nous sommes…

- Ne le soyez pas Ukitake Taicho… Après tout, vous êtes les capitaines du Gotei 13… Le Seireitei est pourri depuis bien longtemps maintenant, il n’y avait pas vraiment de raison que ça change… Même si l’espace d’un moment, je pensais que nous avions évolué...

Sur ces mots, il disparut en un shunpo, laissant toute l’assemblée encore hagarde. Seule Hinamori, Kira et Rangiku restèrent figés là où le shinigami écarlate s’était évanoui dans les airs.

- Abarai... Kuchiki... souffla Rangiku, encore secouée.

En quelques secondes, Renji arriva sur un toit, à peine quelques mètres plus loin de la salle de réunion. Dans un geste lent et contrôlé, le vice-capitaine empoigna son brassard et le fit glisser délicatement de son bras. Ses doigts resserrent leurs prises une fois l’objet sous ses yeux. La mâchoire serrée, il rangea son insigne dans une poche de son hakama. Le regard sombre, il partit en direction d’un reiatsu familier… En suivant les ondulations de la pression spirituelle de son amie, il plissa les paupières et accéléra l’allure tout en songeant :

« Non… ne pleure pas Rukia… ».

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Les cours de la matinée étaient passés bien trop longuement au goût d’Orihime. Toujours sur son bureau d’école, le menton appuyé sur la paume de sa main, elle contemplait les nuages au travers de la fenêtre. Elle qui était enfin déterminée à attraper son sosie pour lui poser nombre de questions sur son état. Cet objectif était pour le moment un échec complet, à son plus grand regret. Quant à Kurosaki-kun absent… Est-ce que les événements de la veille l’avaient motivé à se lancer dans un entrainement poussé pour lui calmer les nerfs ? C’était bien le genre d’attitude qu’il pouvait montrer lorsqu’il était agacé. Hime en soupira…

« Je ne dois pas me laisser aller. Je dois trouver Loanne-chan et lui poser des questions. J’aurais peut-être dû me renseigner davantage auprès de Kurosaki-kun sur ce qu’il s’était passé pendant que j’étais inconsciente. Cela expliquerait surement son absence d’aujourd’hui. Non ! Je ne dois pas me reposer sur lui, je peux trouver l’origine de mon problème par mes propres moyens. »

- Bref… Je vous rappelle que c’est votre dernière année, encore une fois. Oui je le rabâche, mais c’est parce que c’est vraiment important ! Si vous souhaitez intégrer l’université de votre choix, je vous conseille de rester attentif. Nous allons continer de réviser l’ensemble des chapitres qui ont été abordés depuis le début de l’année, continua Ochi-sensei dont la tirade sortie Orihime de sa rêverie.

Des soupirs d’agacement résonnèrent dans la salle de classe.

- Mais ! Avant cela, je dois également vous parler du dernier grand événement qui bercera, vos souvenirs de lycéen, sourit le sensei sous les yeux ébahis de son assistance. La fête culturelle ! Comme toutes les autres classes ont déjà choisi leurs thèmes, il ne vous reste plus beaucoup d’options. Est-ce que vous vous êtes déjà penché sur le sujet Kunieda ?

- Hai sensei, répondit la jeune déléguée debout derrière son bureau. Mais nous devons encore choisir entre la pièce de théâtre, la maison de l’horreur ou encore un maid café, lut la jeune fille sur ses notes.

Orihime fit les yeux ronds, souligné de sa bouche en coeur. La fête culturelle ? Kami-sama, elle l’avait complètement oublié alors que l’événement l’avait toujours amusé. Avec tous les antécédents de cette année scolaire, voilà qu’elle était passée à côté d’un moment « normal » qu’elle appréciait tant… Toutefois, elle se rembrunit en songeant qu’elle avait un autre objectif en tête. Passer du temps avec ses camarades dans la préparation de la fête était un luxe qu’elle ne pouvait se permettre pour le moment.

- Bien, dans ce cas décidez-vous rapidement, j’ai besoin des infos ce soir.

- Hai sensei ! Vous avez entendu ? Réunion après les cours pour avancer sur notre projet culturel.

- Haiiiii ! S’écrièrent les élèves à l’unisson.

Tatsuki se tourna vers sa meilleure amie pour lui adresser un clin d’œil, suite à la bonne nouvelle. Mais elle s’immobilisa en observant une Orihime bien préoccupée. La karatéka fronça les sourcils sur ses orbes marron, affichant son inquiétude.

Quelques heures de cours plus tard, Hime emballa ses affaires en toute hâte pour se jeter sur son professeur qui était sur le départ.

- Ano, Ochi-sensei !

- Oh Inoue, que puis-je pour toi ?

- Eh bien, je me demandais.... Je voudrais emmener les devoirs à Loanne-chan, Tiaranne-chan et Sara-chan. Mais je n’ai pas leur adresse.

- Oh, So deska ! toujours aussi serviable ma petite Inoue. Suis moi je vais te donner leurs coordonnés en salle des professeurs.

- Hai .

Orihime s’engagea dans le sillage de son professeur quand…

- Hime !

…Elle fut stoppée.

- Tatsuki-chan ?

- Tu ne restes pas pour la réunion sur le projet de la fête culturel ? La questionna Tatsuki.

- Oh eh bien, j’ai quelque chose à faire donc pas aujourd’hui, répondit Orihime en se dégageant gentiment.

- Hime, tu n’as jamais loupé une activité collective de la classe …Est-ce que tout va bien ?

- Bien évidemment, pourquoi tu demandes ça ?

- Je ne sais pas, tu sembles agir de façon étrange depuis hier soir.

Tatsuki sentit sa meilleure amie se raidir.

- Je vais bien Tatsuki-chan… J’ai juste quelques petites choses à régler…

- Tu en es sûr ? Hime, est-ce que ça a un rapport avec ce qui s’est passé hier ? Ton aura.. elle…

- Je dois te laisser, on se voit demain ? Djane !

- Oye ! Attends Orihime !

Mais la belle avait déjà disparu à l’angle du couloir. Les orbes de Tatsuki s’assombrirent et à contrecœur elle retourna en classe pour assister à la réunion du projet culturel. « Inoue, Ichigo, Sado… ; Si vous pensez que je vais resté en retrait vous vous fichez le doigt dans l’œil » songea la jeune karatéka.

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- Sado-san ? Tu es prêt ?

Chad se tenait devant l’entrée de la boutique Urahara. Portant des vêtements classiques. Urahara comprit vite que le géant avait séché les cours.

- Merci d’être arrivé si vite.

- Si c’était pour que je fasse l’allée retour, n’aurait-il pas été plus judicieux que je reste à la boutique ?

- Ah.... Disons que ça a pris plus de temps que prévu, souffla Kisuke.

- Ichigo n’a pas encore fini ?

- Pas encore.. Mais je peux t’inviter à prendre une tasse de thé en attendant. Ce ne sera plus très long.

Le lycéen hocha positivement la tête et passa la porte pour suivre l’homme au gueta. Sur le chemin du salon, il jeta un bref coup d’œil sur la petite trappe qui menait au sous-sol.

« Ichigo… As-tu trouvé ce que tu es venu chercher ? »

- Sado-san !

- Hai Urahara.

- Approche ! Tout est enfin prêt !

- Pour ?

- Tu veux aider Kurosaki-san, non ?

Chad s’immobilisa « Qu’est ce qu’il a en tête encore ? »

Plus bas, Ichigo agrippait fermement le col de son shihakusho, les iris axés vers sol. Le dos légèrement cambré, ses épaules se crispaient au souvenir de la phrase qu’il avait lui-même prononcée, quelques heures plus tôt.

« Le soir où Ishida a blessé Inoue, je … je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie… »

- La peur ? tsss….

Il empoigna de nouveau son Zanpakuto, puis bondit sur sa cible.

- Getsuga Ten…. AAAHHH..

Le jeune shinigami fut coupé dans son élan. S’agrippant à la garde de Zangetsu, maintenant planté dans la terre, il posa un genou au sol. Il perçu à peine une ombre se dessiner devant lui.

- Mazui… soupira Isshin…

- Ta gueule, je sais que ce n’est pas bon ! Mon reiatsu recommence à s’emballer.

- Et que ressens-tu ?

- J’EN SAIS RIEN PUTAIN ! JE N’ARRIVE MÊME PAS À PENSER !

- Ichigo, ça fait des heures qu’on essaye de comprendre d’où vient le problème. À trop resté dans cet état, tu ne vas pas tenir le choc. D’autant plus que j’aimerai éviter l’intervention du Gotei 13.

- Quel rapport ?

- Si ton reiatsu continue d’exploser comme ça, tu vas finir par altérer le monde réel...

- … ?! À ce point ?

- Tu n’as vraiment aucune idée de la puissance que tu dégages fils. De plus dans cet état tu ne seras d’aucune utilité à Orihime-chan.

Un claquement métallique retentit brutalement.

Isshin fusilla du regard son garçon qui maintenait la pression de sa lame contre Engetsu. Les yeux d’Ichigo étaient exorbités, laissant la colère crisper sa mâchoire. Dans un râle de colère, il fit cingler Zangetsu sur un jet d’étincelle, forçant son père à reculer de plusieurs pas.

- Je t’interdis de dire ça ! grogna le fils. J’ai dit que je ne la laisserai pas !

- Tu es vraiment très émotif en ce moment, surtout quand il s’agit d’elle…

- Mon amie est en danger ! Comment voudrais-tu que je réagisse ! s’irrita Ichigo de plus belle.

- Commence par te concentrer sur ton problème avant de vouloir régler ceux d’autrui ! Hurla le père.

- URUSAI ! Tu commences à m’emmerder avec tes longs discours ! Je sais que si je ne suis pas stable, je ne pourrais pas me battre pour la protéger, mais qu’est-ce tu veux que je fasse Oyaji ?! J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je n’y comprends rien ! Tout ce que je sais c’est que…

- Que quoi !

Ichigo perdit ses mots… Non seulement son reiatsu s’attisait de plus belle, mais ses sentiments aussi. Les pulsations de son cœur lui soulevaient de plus en plus de nausées et l’entrainaient dans un tourbillon de confusion. Ses mains tremblantes relâchèrent son zanpakuto qui s’écrasa dans un bruit sourd sur le sol. Haletant, le jeune shinigami examina ses mains grelottantes.

- Que j’ai peur… souffla-t-il…Encore...Ça me paralyse complètement... merde...

Il enferma son visage dans ses mains tout en courbant l’échine.

- Tout ce qui ressort de moi quand mon reiatsu déraille, c’est de la peur Oyaji… souffla l’adolescent recroquevillé.

D’un air désolé, Isshin s’approcha de son fils. Voir son enfant en telle perdition le faisait souffrir du moins autant que lui.

- Peu importe d’où elle provient, tu dois combattre cette peur Ichigo.

Le jeune homme releva le menton, adressant ses iris baignés de détresse à son père.

- Je…

- Kurosaki-kun !

Isshin écarquilla les yeux en voyant Ichigo se redresser subitement, remplaçant la mélancolie de son regard par de l’étonnement.

- Inoue ? Mais qu’est ce que tu fais là ?

La beauté auburn descendit à grandes enjambées les marches qui les séparaient.

- Je m’inquiétais, tu n’as pas été en cours aujourd’hui, commenta-t-elle alors qu’elle continuait sa course vers lui.

- Désolée, je ne voulais pas t’inquiéter.

Orihime approchait sous les iris de son protecteur. Isshin crut même apercevoir un pâle sourire se dessiner sur le visage de son fils. Inconcsiament, Ichigo tendit les bras vers la belle qui le rejoignait, mais à peine lui toucha-t-elle le bout des doigts que le sang du jeune homme se glaça d’horreur. Orihime, qui paraissait en pleine forme à peine quelques secondes auparavant, était maintenant d’apparence désarticulée, une lame sombre lui transperçant la gorge. L’ épée se mouva dans une sonorité répugnante, faisant s’étrangler la victime dans sa propre hémoglobine. Les yeux voilés, le corps de la jeune fille s’étala dans les bras d’un Ichigo terrifié. Tremblant, il remonta ses orbes, un frisson d’angoisse lui parcourant la colonne vertébrale. Suivant le métal jusqu'à la garde il vit…

- Urahara ?

- Visiblement, Inoue est un problème, souffla le marchand. Il suffit de l’éliminer pour que tu retrouves tes facultés non ? …

- Que… Quoi………

Les muscles du jeune shinigami se crispèrent pendant que son esprit se mit à divaguer. Sans baisser le regard sur le corps écarlate lui couvrant les bras, Ichigo sentit un gouffre s’ouvrir sous ses pieds. Il était en train de chuter, sans aucune prise de rappel pour remonter à la surface. Lacérer de l’intérieur, une douleur indescriptible lui rongeait l’estomac avec acharnement. Son cœur se mit à marteler ses tempes, lui donnant l’horrible sensation que sa tête allait exploser. À ce stade ce n’était plus de la peur… Mais de la démence….

Urahara, braqua Benihime sur le lycéen tout en l’observant d’un œil. Il se recula soudain ! Ichigo avait bondi farouchement, les mains en avant, tel un animal sanguinaire assaillant sa proie. Haletant, ses lèvres étirées laissèrent échapper nombre de mots incompréhensibles… Une fois plus proche de sa cible, Urahara perçut quelques paroles audibles :

- Je vais…. Te…. Déchiqueter….. souffla le prédateur orangé d’un ton bestial.

- Maintenant ! Sado-san !

- El directo !

Une explosion retentit dans la salle d’entrainement, laissant un immense écran de fumée envahir l’espace. En moins d’une seconde, la vue d’Ichigo passa du rouge au noir complet. Étendue sur sol, l’âme du jeune homme venait être assommée par le poing massif de son meilleur ami.

Isshin, de retour dans son corps humain, s’approcha pour attraper sa progéniture et le caler sur son épaule.

- Si je puis me permettre, tes pratiques sont sadiques ! s’enquit l’ancien capitaine de la 1Oe division.

- Gomen, gomen Isshin-san ! fit le vendeur.

- Pourquoi l’avoir poussé à se mettre dans un tel état Urahara ? questionna Chad.

- C’était le seul moyen… Isshin-san devait l’épuiser aussi bien physiquement que mentalement. Le forcer à aller jusquà la limite était la seule façon de faire evoluer Kurisaki-san. Il ne me restait plus qu’à donner le coup final. C’est un combat qu’il doit mener seul avec lui même. La balle est dans son camp et c’est seulement à son réveil que nous verrons si Kurosaki-san mérite la force dont il a hérité.

Kisuke s’approcha du cadavre d’Orihime et le souleva comme une simple poupée désarticulée. Dans une explosion, la poupée disparut pour laisser apparaître une petite bille noire.

- En attendant, je n’aurai jamais pensé qu’il réagirait aussi bien ! Isshin-san, je crois que ton fils est…

- Pas besoin de me le préciser, j’avais déjà remarqué ! Cet idiot ne s’en rend même pas compte lui même…

- Tel père, tel fils, sourit le marchand. J’ai souvenir que toi aussi tu as mis un temps conséquent pour…

- Ne dis pas de connerie ! Il ne me ressemble pas, tiqua le médecin. Bon je le ramène à la maison. Après une telle nuit blanche et une journée aussi chargée, vaut mieux qu’il dorme encore un peu. Tu viens avec moi Sado ? J’ai besoin de quelqu'un pour veiller sur lui.

- Je vous rejoins plus tard, répondit le meilleur ami d’Ichigo.

- Que comptes-tu faire ? questionna Urahara.

- Chercher Inoue. Ichigo va s’imaginer des choses à son réveil vu le spectacle auquel il a assisté. La voir en bonne santé le rassura surement.

- Si attentionné Sado-san, chantonna le vendeur. Mais avant que tu ne ramènes Inoue-san chez les Kurosaki, j’aimerai que tu me l’emmènes s’il te plaît.

-… ?!

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Orihime avançait à grands pas dans une ruelle d’un quartier plutôt éloigné du centre-ville. Suivant les indications sur son papier.

- AAAHHH !!! Les indications d’Ochi-sensei ne sont pas claires !!! J’ai pourtant bien pris la deuxième à gauche… Ou peut-être était-ce à droite ???

Tout droit, puis droite, puis gauche… La beauté cuivrée tourna, encore et encore… Au bout de quelques minutes, elle finit par s’adosser contre un mur. Soupirant d’agacement, elle balaya du regard son environnement pour tenter de se repérer. Elle qui pensait pourtant qu’on ne pouvait pas avoir plus mauvais sens de l’orientation que Yachiru-chan… Elle s’étonna de la surpasser dans le domaine. Après encore quelques efforts pour se retrouver elle finit par lâcher-prise.

- À croire qu’il s’agit d’un complot des petits hommes violet pour m’induire en erreur et me pousser encore plus dans l’échec ! Comment faire.. Il n’y a presque personne dans ce quartier pour m’aiguiller… pfff

La jeune fille rajusta sa jupe.

- J’espère que Tatsuki-chan ne m’en veut pas trop… Je suis partie sans lui donner d’explications… Je lui en parlerai quand j’aurai vu Loanne-chan. Je ne veux pas qu’elle soit impliquée. Si jamais ces gens ont l’intention de me faire du mal, ils pourraient la prendre pour cible…

Hime redressa l’échine et scruta le ciel. Pas un hollow… Elle n’avait croisé aucun fantôme, aucune bête au masque blanc, à croire que toute énergie spirituelle l’entourant s’était évanouie… Où peut-être était-ce dû à son propre reiatsu qui disparaissait ?… Mon dieu non… Un frisson lui parcoure les reins, par reflex elle s’entoura de ses bras.

- J’ai vraiment perdu mes facultés… Est-ce que ça veut dire que si Kurosaki-kun passait devant moi sous sa forme de shinigami… Elle serra les dents.. Je ne le verrai pas ? Si je passais devant lui blesser, il resterait invisible ?.. Je ne l’entendrais pas non plus ? Oh ... Que faire...

Cette pensée lui comprima la poitrine…

- Je ne peux pas rester comme ça… Je dois trouver Loanne-chan… Elle est la seule à pouvoir m’aider, j’en suis sûre. Je refuse d’être mise à l’écart ! exprima-t-elle à haute voix pour se donner du courage.

- Vous êtes perdue ?

- Hey ?

Orihime releva le menton. Une dame plutôt âgée se tenait devant elle avec une mine inquiète.

- Vous m’entendez mademoiselle ?

- AAHHH SUMIMASEN Oba-san… J’étais perdue dans mes pensées, je ne vous avais pas vu.

- Tu me parais bien distraite, sourit la vieille femme.

- Hé hé, je suis souvent dans la lune…

La lycéenne observa la dame qui se présentait devant elle. Habillée de façon élégante, elle semblait intemporelle. Sa peau était marquée par l’usure du temps, mais sa posture était droite et n’affichait aucune fatigue de l’âge. Ses grands yeux émeraude ressortaient de façon contrastée avec ses cheveux relevés en un chignon travaillé et grisonnant. Il paraissait évident qu’à une époque, cette respectable femme devait être d’une grande beauté.

- He bien, tu es encore sur une autre planète ?

- Hey ?.. Oh pardon… Je .. C’est juste que je me disais que vous étiez une très belle femme Oba-san.

- Ah, ah ne soit pas si formel, voyons ! Je sais que vous autres Japonais avez un sens du respect très évolué, mais tout de même.

- Oh vous êtes étrangère ?

- Oui ma petite. Comment t’appelles-tu ?

- Inoue Orihime, Oba-san.

- Eh bien Orihime-chan, tu sembles perdu comme je le disais tout à l’heure.

- Ah oui, je cherche une adresse, mais impossible de la retrouver. Je ne connais pas du tout ce quartier, sourit la jeune fille un peu géner.

- Vraiment, laisse-moi donc regarder.

La grand-mère prit le papier et lut attentivement. Son regard s’éclaira soudain.

- Eh bien mon enfant, c’est une chance ! C’est justement là que j’habite! C’est à quelques pâtés de maisons.

- AH ! Ounto !! s’exclama Orihime en joignant ses deux mains.

- Eh oui, faisons donc le chemin ensemble.

- Hai, avec plaisir Oba-san.

- Arretes donc avec tes Oba-san ! s’agaça la vielle femme. Je ne trouve pas que cela sonne bien !

- Oh pardon… Mais comment dois-je vous appeler alors ? rougit Hime.

- Mes petites filles m’appellent Many-sama, fais-en donc autant. Depuis que nous sommes au Japon, elles s’amusent à rajouter un suffixe à mon prénom, prétextant que la sonorité est amusante … soupira-t-elle.

- Bien.. Ob.. eu Many-sama…

La vielle dame reprit son chemin, Orihime sur ses talons.

- C’est le destin qui vous a mené jusqu'à moi Many-sama ! Sans vous je pense que je n’aurais jamais retrouvé mon chemin, sourit joyeusement la beauté cuivrée.

- C’est vrai, c’est que nous étions faites pour nous rencontrer… Orihime-chan… susurra la femme agée, un sourire mal veillant se dessinant discrètement sur ses lèvres minces alors que le soleil commençait à se coucher.

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Il était là une nouvelle fois, appuyé sur ses jambes fléchies, son Zanpakuto plus étincelant que jamais. Ce paysage, il commençait à le connaître par cœur. Ces buldings pointant vers un ciel azur, tacher de nuages laiteux. Le vieil homme et le jumeau blanc d’Ichigo, flottaient dans les airs, comme si la pesanteur ne les atteignaient pas. Tous deux examinaient leur protégé qui affichait des orbes sombres et exorbités de stupeur face aux nouvel oposant interne de leur maître.

- On dirait que le King va en chier ! s’amusa le hollow blanc.

- Ichigo… soupira le vieil homme…

Le maître de ce monde semblait stupéfait… Une nouvelle apparition avait pris forme dans l’entre de Zangetsu.

- Qui… es-tu ? tenta Ichigo face à une forme féminine qui se mouvait comme un chat.

- …

- Oye ! Réponds !! Qu’est-ce tu fous ici !!

Pour seule réponse, la féline apparition fit apparaître une lance dorée. Dans un geste souple, elle s’abattit sur le jeune shinigami qui opposa son zanpakutô pour bloquer l’attaque fulgurante. De plus près, il nota son masque de tissu sombre lui couvrant tout le visage. Il put néanmoins sentir son souffle sucré lui chatouiller les narines.

- Ichigo-chan… aurais-tu… peur ? s’amusa-t-elle.

- Mais qu’est-ce que ?…

- Je sens que l’on va bien s’amuser… Ichigo-chan…

- Que…

Les ténèbres envahirent l’espace… Ichigo voulut crier, mais au lieu de laisser ses cordes vocales exploser c’est un étranglement qui assaillit sa gorge…

Tout devint sombre et silencieux…..

- Oye baka…

- …

- Oye !!! Teba !!!

- …

- Mais quel, ce n’est vraiment pas cool de m’obliger à faire ça ! ….OOOOYYYEEEEE SALOPARD DE PROPRIO !!!!! OUVRE TES BILLES !!!

- Hum….

Ichigo sentit un désagréable pincement au niveau de ses joues. Les paupières lourdes, il ouvrit faiblement les yeux. La lumière était faible, il en déduit que la nuit était sur le point de tomber. L’esprit encore dans le vague, il vu une énorme tête cotonneuse lui étirer durement la peau . Un picotement violent lui envahit la mâchoire.

- Espèce de….

- KKKYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!

SSSBAAAMMM !

Kon glissait mollement sur la porte du placard après avoir volé au travers de la pièce.

- Si tu commences à me réveiller comme le vieux, ne t’étonnes pas de finir dans le mur… susurra Ichigo agacé.

- Ic.. chi..go… Je..

- hum ?

L’adolescent se redressa pour arracher la peluche telle une ventouse de la porte coulissante.

- Quo i ? Un commentaire? sourit Ichigo de façon machiavélique.

- OMPF....... ARRIÉRÉ !!! Je n’ai pas pris le risque de te réveiller pour riennn !!! Ce sont tes sœurs qui m’ont demandée !!

- Hein ? Elles peuvent venir me réveiller toutes seules…Pourquoi te…

- Où il est ?!

- Ah matte Tatsuki-chan ! Oni-chan est…

La porte de la chambre s’ouvrit avec fracas, laissant apparaître la jeune karatéka dont émanait une aura si noir qu’Ichigo en eu des frissons .

- Tatsuki ?

- Ah t’es là toi !

La jeune lycéenne empoigna avec force le col du pyjama du fils Kurosaki.

- Enfile un truc et viens avec moi !

- Hey ? ! Tu permets ! Je viens de me réveiller là !

- Tu m’expliqueras les folies de ta nuit blanche plus tard ! Sado nous attends en bas !

Surprit par le regard grave de son amie d’enfance, Ichigo laissa la stupeur effacer son agacement.

- Qu’est-ce qui se passe Tatsuki ?

Les yeux bruns de la jeune fille devinrent floue….

- C’est Orihime… son reiatsu.. Ichigo tu n’as rien remarqué ?

Le jeune homme se pétrifia… Dégageant la main de Tasuki, il se concentra pour sonder les différentes énergies spirituelles autour de lui, priant pour localiser celle qui l’intéressait… Rien ? L’image de la belle, tombant ensanglantée lui revint en tête. Non ! Ce n’était pas Orihime qui avait chuté sans vie dans ses bras. Il le savait déjà, la vraie Inoue était quelque part ailleurs. Pourtant son reiatsu demeurait introuvable... Qu’est-ce que cela signifie !

- Que ?!

- Toi non plus ? Toi non plus tu ne le retrouves pas ? peina Arisawa toujours crispée. C’est comme…

- Quand elle a été enlevée au Hueco Mundo, finit Ichigo… Merde ! Inoue ! Comment ça se fait ?

- Je ne sais pas ! Elle est partie avant la fin de la journée et quand je suis passée chez- elle, il n’y avait personne. Elle ne répond pas non plus à son portable... Ichigo, j’ai un mauvais pressentiment... On ne la trouve nulle part !

Ichigo se crispa... Il attrapa jean et pull qu’il enfila en toute hâte. Puis, il s’engouffra dans le couloir, Tatsuki sur ses talons. Dégringolant les escaliers à toute allure, il trouva ses sœurs et son père en compagnie de Chad. Tous affichèrent leur inquiétude à l’adresse du shinigami remplaçant. Le cœur martelant ses côtes, le jeune homme attrapa une veste faisant signe à Chad et Tatsuki de le suivre, mais alors qu’il ouvrait la porte une main se posa sur son épaule.

- Ichigo !

- Oyaji ! Je n’ai pas le temps ! Inoue.. Je dois

- Attends fils ! Est-ce que tu as pu…

Ichigo se raidit… Son père faisait allusion à son inconscience quelques heures plus tôt. Mais avec l’esprit trop embrumé, il n’avait pas le temps de s’occuper de ça maintenant. Il devait aller retrouver Inoue, être sûr qu’elle allait bien. Son reiatsu avait complètement disparu, comme éteint. Cette sensation ne le rassurait absolument pas au vu de la situation actuelle. Aux souvenirs de Loanne, Kara et Clarel, l’anxiété lui comprima sa cage thoracique.

- Je… Plus tard ! Je dois retrouver Inoue !

Isshin lui adressa un regard si sérieux que le jeune homme en eut le souffle coupé.

- Est-ce que tu es prêt ? Ton reiatsu est-il...?

Ichigo fronça les sourcils

- Je sais Oyaji… souffla Ichigo avec un pâle sourire.

L’image de la nouvelle intruse dans son monde interne lui fit serrer le poing.

- Mais je sais aussi ce que j’ai à faire pour y remédier, conclut-il en lui montrant son dos. Merci...

Isshin relâcha sa prise, laissant son fils passer la porte d’entrée suivie de Tatsuki et de Chad. Il bomba le torse tout en croisant les bras et un long soupir s’échappa de ses lèvres alors que la porte claquait bruyamment. Yuzu et Karin le rejoignirent.

- Papa.. Oni-chan, il … commença Yuzu anxieuse..

- Va mieux, continua Karin.

- Ah mes puces, votre grand frère est en train de devenir un homme. Il n’est pas encore complètement rétabli, mais c’est en bonne voie, sourit le père satisfait.

- Ouais… Je confirme… soupira Kon grimpant sur l’épaule d’ Isshin. Il récupérer sa poigne… Si un jour ce dégénéré se trouve une petite amie, je la plains !!

Isshin explosa de rire alors que le lion en peluche prenait place.

- Qu’est-ce qui te fais rire le vieux, demanda Karin.

- Oh rien rien, je me dis juste que mon fils a bien grandit…. Il est en train de prendre conscience qu’il change ! Ah ah ah ah ah !

Tous observèrent le chef de famille d’un air ébahi… « Ichi-ni ? Changer ? »

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Orihime était gênée… En position assise sur le long canapé, elle n’osait même pas tendre les doigts vers la tasse fumante qui se tenait sur la table basse.

- Eh bien Orihime-chan, tu ne bois pas ton thé ? demanda Many qui arrivait, un plateau en main.

- Eto….

La belle tendit maladroitement son bras pour attraper le mug qu’elle portat à ses lèvres. Cachant la moitié de son visage, elle posa son regard sur le canapé occupé en fasse d’elle.

- C’est bon… Bois-le… et arrête d’afficher cette tête Orihime.

- Euh … c’est, juste que … bégaya-t-elle..

- Oh qu’elle ne s’attendait pas que je sois ta grand-mère Loanne, sourit Many.

Loanne se tenait en tailleurs sur le sofa en face de la princesse cuivrée. Un coude sur l’un de ses genoux le sosie d’Orihime semblait agacé. L’aura de la belle rouge accentua le malaise de son sosie.

- Loanne, arrête ça ! la réprimanda Many.

- Quoi ?! s’exclama Neri.

- Tu mets mal à l’aise notre invité.

- Tss, tu l’as fait exprès Many-sama…

- Quoi donc ?

- De l’amener ici ! soupira Loanne, calant de nouveau son menton dans sa paume.

Inoue sentit des frissons lui parcourir la colonne vertébrale. Elle avait du mal à croire qu’une heure plus tôt elle déambulait dans les rues avoisinantes en compagnie de la grand-mère de son sosie. La vieille dame l’avait conduit à l’immeuble qu’elle cherchait depuis le début. Puis lui avait demandé qui elle cherchait exactement. Hime lui avait alors donné le nom « Neri » ce qui avait fait sourire Many. La dame l’avait alors invité dans son grand appartement où vivaient les trois cousines.

- Comme quoi, tu avais raison Orihime-chan, le destin t’avait placée sur ma route sourit la belle grand-mère.

- Pff … foutaise soupira discrètement l Loanne.

- Ce que tu es désagréable Loanne ! S’agaça la grand-mère. J’ai du mal à croire que cette jeune fille te ressemble autant.

- Bah tiens…

La grand-mère se redressa, plaquant le plateau contre sa poitrine.

- Bien j’imagine que vous avez beaucoup de choses à vous dire… Je vous laisse, lança Many en adressant un clin d’œil à Orihime.

- Aligato Many-sama, sourit Hime.

La vieille dame répondit à son sourire, puis s’éclipsa discrètement.

- Ne te laisse pas avoir par Many-sama. Cette vielle femme est plus vicieuse qu’elle ne semble l’être, soupira Loanne.

- Ah, pourtant elle a été adorable avec moi.

- Ah ? Et tu ne t’es pas posé la moindre question ? Tu oublies qu’on se ressemble comme deux gouttes d’eau, tu ne penses pas qu’elle a fait le rapprochement ? Tu crois vraiment qu’elle t’a croisé par hasard ?

Hime se paralysa, Loanne marquait un point. Mon dieu ! La belle se gifla mentalement d’être aussi crédule parfois…

- Yaré, Yaré… Bon, qu’est-ce tu veux Orihime ? Je me doute bien que tu n’es pas venu jusque ici pour juste m’emmener les devoirs en retard…

- Non en effet, commença la beauté cuivrée. Je … J’aimerai te poser quelques questions.

- Faut bien y passer de toute façon…

- Hai… Qui es-tu Loanne-chan ?

- C’est direct ça, sourit la jumelle rouge.

- J’aimerai juste que tu répondes, assura Orihime une lueur de détermination animant ses iris.

- Oh.. J’aime ce regard…

Loanne accentua son sourire, puis bascula son dos pour l’adosser au canapé.

- Je ne suis pas ton ennemie, c’est tout ce que tu as à savoir. Je pense l’avoir prouvé quand nous sommes intervenus sur le toit du lycée, soupira-t-elle en croisant ses doigts derrière sa nuque.

- Ce n’est pas suffisant…

- Ha ? Moi je trouve ça suffisant.

- C’est trop évasif ! Je veux savoir ce que tu veux et pourquoi tu es à Karakura ?! s’agaça Orihime.

- J’ai une affaire à régler.

- Est-ce que ça concerne Clarel et Kara ? La Soul Society ? Kuroaki-kun ? Moi ?

- Hey monte pas sur tes grands cheveux ! Pour ce qui est des shinigamis... Ils ne m’intéressent pas pour le moment, soit tranquille. En ce qui concerne tes agresseurs, ce sont juste des parasites. Mais ne t’inquiète pas pour eux. Je ne les laisserai plus t’approcher.

- Justement que me veulent-ils ?

Loanne plissa ses paupières et mit son buste en avant.

- N’est-ce pas évident ? Tes pouvoirs bien sûr.

Devant une réponse si directe, Hime se crispa.

- Mes pouvoirs…

- Oui…

- Mais pourquoi ?!

- Tu n’as pas l’air de vraiment réaliser la puissance de tes capacités petite Hime. Par ailleurs, permets-moi de te dire que te jeter ainsi dans la gueule du loup était stupide. Tu t’es mise en danger... Tu nous as tous mis en danger… Je ne parle même pas du reiatsu de ton shinigami. Si Tiaranne n’était pas intervenu sur le flux de sa pression spirituelle, il aurait pu y rester et même ainsi ça a failli dégénérer. Tu es inconsciente et ta présence ici ne fait que souligner mes propos.

Le sourire de Loanne s’était complètement effacé. Pencher en avant, elle imposait ses iris noisette teintés d'animosité à son reflet.

- Le reiatsu de Kurosaki-kun s’est encore emballé ? fit Hime surprise.

- Il ne t’a rien dit ? Il a pourtant failli ne pas s’en remettre…

Orihime serra les poings. Kurosaki-kun s’était bien gardé de lui dire qu’il avait perdu le contrôle encore une fois. Mais elle se raidit davantage en se souvenant qu’elle ne lui avait pas laissé le temps de lui raconter quoi que ce soit, tant l’état de Tatsuki l’avait effrayé… Le sentiment d’être un poids inutile lui tordit les entrailles…

- Je… je voulais juste aider, souffla Hime déstabilisée.

- C’était idiot. Ton Tengoku no Keimusho aurait pu te tuer... En l’utilisant contre Kara, tu as agi de façon irréfléchie… Tsss… Réfléchis avant d’agir.

- Je ne suis pas venue ici pour me faire réprimander ! hurla Orihime en se redressant.

Loanne se figea devant le changement de ton de la douce.

- Hein ?

- Je suis ici pour te poser des questions ! Comprendre ce qui se passe ! Je veux savoir pourquoi mes pouvoirs ont disparu ! s’énerva-t-elle de plus belle.

- Quoi ? Ton shumshum Rikka …a disparut ?

Un silence lourd s’abatti dans le grand salon. La nuit prenait place peu à peu laissant les deux jeunes filles dans la pénombre. Orihime se rassit sous le regard intrigué de son sosie.

- Tu sembles étonner Loanne-chan.

- Je… ne m’y attendais pas…

Loanne fuit le regard de son reflet vivant, ce qui poussa celle-ci à braquer ses iris argentés sur ses genoux.

- Tu ne peux pas m’en expliquer la cause alors ?

- …

- Loanne –chan ?

- Je peux ?

Hime écarquilla les yeux quand elle sentit une main se poser sur le sommet de son crâne . Instantanément, la belle cuivrée redressa la nuque vers son sosie rouge qui la surplombait.

- Je ne t’ai même pas entendu te lever…

- Ton reiatsu… souffla Loanne, les yeux confus. Il… s’éteint…

Les yeux d’Orihime se mirent à bruler alors que ses joues rosirent.

- Hai renifla-t-elle. Depuis mon réveil hier soir… Je… J’ai perdu mes pouvoirs et ma capacité à ressentir les énergies spirituelles…

- Je vois… Calme-toi et laisse-moi voir…

- Voir quoi ?

Loanne s’assit au côté d’une Orihime perplexe. Gardant sa main sur sa tête, Neri ferma les yeux comme pour se concentrer. La sœur de Sora examina la jeune fille qui lui maintenait la tête droite. Au bout de quelques secondes, celle-ci rouvrit les paupières, laissant ses orbes noisette se poser de nouveau sur elle.

- Il est endormi…Ton pouvoir n’a pas disparu, il est en sommeil.

« Endormi ? Comme dans mon rêve ?»

Une larme vint parcourir la joue de la lycéenne.

- Pourquoi ? gémit-elle

- Je pense que c’est dû à ton contact avec Kara. Lorsque tu l’as touché, ce que je craignais est arrivé…

- Quoi donc ?

- Ton pouvoir a implosé. La barrière que tu formes avec ton énergie spirituelle s’est fêlée et pour le moment il t’est impossible de l’invoquer parcequ’il est beaucoup trop endommagé. C’est un peu comme si tu t’étais cassé une articulation, expliqua Loanne. Contenir le pouvoir de Kara ? Malgré ta puissance, tu n’étais pas assez mature pour le faire Orihime. De ce fait, ton énergie spirituelle s’est amoindrie… Mais je ne sais pas pourquoi il continue de faiblir…

- Qui est-elle Loanne-chan ? Si tu ne veux pas me dire qui tu es, dis-moi au moins qui est Kara… supplia-t-elle… Est-ce que ça a encore un rapport avec la Soul Society ?

- Non… cela ne concerne pas les shinigamis, du moins pas encore…

- Que veux-tu dire ?

- C’est compliqué Orihime, soupira la belle rouge en lui montrant son profil. Je ne pense pas que tu sois prête à entendre toute notre histoire.

- Bien sûr que si ! fit Hime en agrippant le bras de son reflet. Je veux comprendre, surtout si je suis la cible d’un nouvel ennemi.

Loanne soupira d’agacement et détacha les doigts de son sosie pour aller en direction de la porte-fenêtre. Elle l’ouvrit et s’engagea sur la terrasse pour s’accouder aux rebords. Hime, d’abord perplexe, finit par la suivre et s’appuyer à ses côtés.

- Loanne-chan… s’il te plaît…

- C’est beau non ?

- Hey ?

Hime suivit le regard de Loanne. La belle cuivrée resta bouche bée devant la magnifique vue qui s’offrait à elle. La ville illuminée de mille feux contrastée par un ciel obscur... Ce poétique paysage eut l’effet de l’apaiser. Le léger fond sonore citadin réussi même de la bercer…

- La paix, une vie paisible… C’est un merveilleux cadeau qu’il faut préserver Orihime.

- C’est vrai, soupira-t-elle.

La lycéenne apposa son menton sur ses avant-bras pour plonger encore davantage son regard sur le magnifique paysage urbain. La ville était étincelante et donnait l’impression à la belle d’observer une réunion de lucioles sur une étendue d’encre opaque. La paix, après tous les combats qui avaient été menés dans l’ombre jusque-là, cette nuit Karakura était paisible et cette pensée apaisa le coeur tourmenté de la princesse. Mais...

«Ce n’est pas juste...», songea-t-elle.

À peine quelques semaines après une rude épreuve s’étaient écoulées et voilà qu’un nouveau conflit apparaissait. Son shinigami avait déjà tant souffert ces deux dernières années et justes à la lueur d’une plénitude tant attendue, de nouveaux tourments prenaient forme. Mais ce soir, une nouvelle atmosphère envahit l’esprit brumeux d’Hime. Malgré ces nouvelles tensions, observer une cité en vie la réconfortait. Alors que le bruit ambiant commençait à la bercer, l’image d’une tête orangée se dessina dans ses songes. «Kurosaki-kun...» Alors qu’une légère mélancolie émanait d’Orihime, imaginer son premier amour lui redonna le sourire.

- Je ne veux pas que tu perdes ça Orihime.

- Comment ? s’étonna la belle, sortant de sa rêverie.

- L’apaisement… Je viens d’un endroit où un tel luxe n’existe pas. Un endroit où les conflits et les batailles sont l’équilibre même du monde.

- Est-ce que ?

- Oui Kara et Clarel viennent du même endroit.

- Pourquoi l’avoir quitté ? Si la guerre persistait, pourquoi ne pas avoir essayé d’instaurer la paix ?

- C’était impossible… sourit Loanne. Je te l’ai dit, la guerre était l’équilibre même de ce monde.

- Ça veut dire qu’il existe d’autres mondes ? réalisa Orihime, la bouche en cœur.

Loanne sourit et posa son index sur le front de son reflet.

- Tu es si innocente, sourit-elle.

Hime fronça les sourcils.

- Hey ! Tu ressembles à Kurosaki Ichigo en faisant ça ! s’amusa Loanne alors que la princesse rougissait.

- Tu détournes la conversation…

- C’est parce que j’estime que tu n’es pas prête. Orihime… Je ne te veux aucun mal, ni même à Ichigo ou aux shinigamis. J’ai juste quelque chose à faire ici et dès que ce sera réglé, je m’en irai. Fais-moi confiance, tu n’as pas besoin d’en savoir plus. Je disparaitrai aussi vite que je suis apparue.

- C’est difficile d’accorder sa confiance à quelqu'un qui nous cache la vérité...

- Tu fais confiance à Ichigo et pourtant il ne te dit pas tout.

- Ça n’a rien à voir ! Kurosaki-kun est mon ami !

- Juste un « ami » ?

- Que veux-tu insinuer encore ?

- Oh rien… Je me disais juste que vu sa réaction…

- Sa réaction ?

- Hum ? Non, laisse tomber. Tu devrais lui demander directement, pouffa de rire Loanne.

Un silence plus léger suivit, mais Hime ne se sentait pas pour autant tranquille. Loanne soulevait davantage de questions qu’elle ne l’aurait pensée et sa fâcheuse tendance à détourner le sujet commençait à sérieusement l’irriter.

- Loanne-chan ?

- Hum ?

- Est-ce que... Mes pouvoirs vont revenir ? Tu peux au moins répondre à ça...

- … Je ne sais pas…

- …

- Je suis désole Orihime. Tu ne mérites pas une telle punition…

Hime se redressa sous le regard las de sa jumelle.

- Je vais rentrer, désolé pour le dérangement…

Sur ces mots, la jeune fille retourna au salon pour reprendre son sac et pivota vers son sosie toujours accoudé sur la terrasse.

- Je n’abandonnerai pas Loanne-chan ! assura Orihime d’un air déterminé.

- Je n’en doute pas, sourit l’interpelée.

Sur ces mots, la beauté auburn disparut du salon pour allez en direction de la porte d’entrée. Saluant Many qu’elle croisa sur le chemin, elle partit sans autres formes de procès. Entendant la porte claquer, Loanne bascula la nuque en arrière dans un soupir.

- Tu lui as menti ?

- Hum ? Oh, salut Tiaranne, la chasse a été bonne ? sourit la belle rouge.

Tiaranne Ansart venait d’apparaître dans les airs. Vêtue d’une cape blanche, la belle blonde atterrit les genoux repliés sur rebord de la terrasse. Ses pieds à quelques centimètres du coude de Loanne, elle bascula son regard sur le sosie de la jolie princesse.

- Pouruqoi, tu ne lui dis pas la vérité ?

- Parce que.... Et puis tu éxagères, je n’ai pas menti sur tout…

- Depuis quand tu joues avec les sentiments des autres Loanne, ça ne te ressemble pas, soupira-t-elle en défaisant sa cape. Tu as peur de sa réaction ?

- Non… Je me dis juste que… c’est mieux comme ça, expira Neri en faisant virevolter sa chevelure écarlate.

- Ce n’est pas très gentil pour Orihime-chan…

- Tss Many-sama… C’est toi qui l’as emmené ici… Tu m’as mise dans une mauvaise situation !

- Je pensais bien faire, ajouta la vieille femme.

Tiaranne se redressa pour tendre sa cape à la vieille dame, alors qu’elle recoiffait sa toison dorée.

- C’est vrai que c’est plus facile de fuir, s’amusa la blonde.

- N’en rajoute pas…

- Tss… T’as même pas le courage de lui avouer que c’est toi qui…

Tiaranne se stoppa en sentant une piquante chaleur sous sa gorge. Elle baissa ses iris pour constater que Loanne pointait ses doigts enflammés sous son menton.

- J’ai dit, n’en rajoute pas… susurra-t-elle, l’œil brulant d’une lueur rougeâtre.

- Tss…. T’es vraiment devenu irritable…

- Vous êtes trop bruyantes… soupira Sara qui apparu dans l’encadrement de la terrasse. Vous n’en avez pas assez de vous disputer continuellement ? Personnellement ça me fatigue, conclut-elle une main dans ses cheveux noirs.

- Quelle rappelle à l’ordre Sara-chan, je n’aurais pas fait mieux s’amusa Many.

Loanne se redressa pour relâcher la pression de la gorge de Tiaranne, puis s’accouda de nouveau au rebord la séparant du vide.

- Tu t’es occupé du quincy Sara ? l’ignora la jumelle d’Orihime.

- Oui… Ça n’a pas été simple…

- Je ne m’inquiétais pas, ajouta Loanne en basculant son regard en coin. Je savais que tu pouvais le faire.

- Hum… surement… En tout cas c’est chose faite…

- Bien… l’échiquier se met en place, sourit le sosie en fixant son regard vers l’horizon. J’aurais bientôt rempli ma part du contrat...

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Les rues de Karakura étaient plongées dans la pénombre sous un silence tranquille. Soudain la quiétude fut brisée par un bruit de piétinement angoissé. Haletant, Ichigo courait dans une hâte excessive, poussant ses muscles jusqu’au tremblement. Orihime avait disparu depuis la fin des cours et l’absence de son reiatsu effrayait le jeune homme. Tatsuki, Chad et lui s’étaient séparés pour couvrir le plus de terrain possible. L’énergie spirituelle de la belle étant indétectable, la plus grande inquiétude les habitait. Si jamais Hime se faisait attaquer ?… Il n’aurait pas dû la laisser partir de la boutique… Une panique le submergea alors que ses souvenirs de l’enlèvement de la belle au Hueco Mundo le traversaient. Il n’avait pu réagir qu’après coup cette fois-là… Voilà que la situation se renouvelait. Malgré ses efforts, sa protégée semblait vouée a être une source de convoitise sans fin… Ichigo trébucha pour atterrir genoux à terre, les mains étant son seul appui pour soutenir le poids de son corps. À bout de souffle, il tenta de calmer ses palpitations affolées.

« Non… Je dois me calmer… Inoue va bien, il faut juste…juste que je la retrouve… Putain … calme-toi Ichigo…» songea le jeune shinigami en agrippant le col de sa veste.

« Ichigo… »

- hey ?

Les sombres voix de Zangetsu et de son holow venaient de résonner à l’unisson dans son esprit brumeux.

- Zangetsu …

« Nous savons ce que tu veux… Mais si tu te laisses entrainer par ta peur, nous ne pourrons t’aider à l’accomplir… »

- Je sais…

Ichigo resserra sa prise sur son col, puis se redressa en un geste. Le souffle apaisé, il fixa l’horizon d’un air plus serein.

« Nous n’avons pas fini… Ichigo-chan… » résonna une voix féminine dans le lointain.

Le jeune shinigami bascula son regard en arrière pour entrevoir une femme vêtue de noir et au visage masqué. Elle arpentait la rue armée d’une lance d’or braquée sur le lycéen déstabilisé.

- Toi… Comment ?

- J’ai pu sortir de ta tête ? fit-elle en s’approchant tel un félin.

- Tu…

- Ichigo-chan…

La forme féminine se mouva de façon presque irréelle et en l’espace d’une seconde avait apposé ses doigts fins sur la joue du jeune homme. Elle se rapprocha dangereusement du shinigami jusqu'à ce que ses lèvres, dissimulées derrière son masque de tissu, atteignent son oreille.

- J’apparaitrai à chaque fois que doutera… Tant que tu ne finiras pas ce que tu as commencé, j’empoisonnerai ton esprit faiblard… mon doux Ichigo-chan… Ta détresse est si délectable… J’en veux plus…

- DISPARAIS ! Hurla Ichigo en se dégageant violemment !

Une fois libre, le fils d’Isshin prit conscience qu’il était de nouveau seule…

- Merde, soupira-t-il en logeant son visage dans ses mains. Voilà que je deviens dingue…

Il se redressa malgré tout en expirant fortement. Cette nouvelle intruse dans son monde interne le laissait perplexe... Comme si gérer Zangetsu et son hollow n’était pas suffisant, voilà que son inconscient avait décidé de lui rajouter un tourment supplémentaire. Cependant, il était possible que cette nouvelle forme soit l’explication de son reiatsu perturbé, elle lui en apprendrait surement plus...

- Ne t’inquiète pas Ona.. Quand je me serais assuré qu’Inoue va bien.. Je m’occuperai de ton cas !

Icghigo reprit sa course vers Orihime. Bien qu’il ne pouvait sentir son énergie spirituelle, son cœur semblait lui indiquer la bonne route.

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Orihime avait l’épaule appuyée sur un mur.

Elle se sentait lourde et encore plus intriguée avant son entretien avec Loanne. La princesse avait l’impression que son être tout entier sombrait un peu plus dans l’incompréhension. Elle n’avait pas eu ce qu’elle était venue chercher et cela la décevait. Toujours aucune information concrète sur la vraie nature de la perte de ses pouvoirs. Juste quelques explications évasives qui au final la perdaient plus qu’ils ne l’aidaient. Pourtant la belle ne se décourageait pas. Même si son sosie ne lui avait laissé comprendre que peu, elle était sûre d’une chose.

« Je ne te veux aucun mal »

« Elle était sincère...» songea-t-elle

Ce fut l’unique phrase qu’elle avait jugé authentique. Le reste de la conversation ne lui apparaissait tel un sac de nœuds. Qu’il en soit ainsi! Elle en démêlerait chaque fil si c’était nécessaire !

Sur cette nouvelle détermination naissant en elle, Orihime reprit son chemin. Il était temps de rentrer, car il se faisait déjà tard, la fatigue commençait à la gagner. Heureusement, elle avait déjà parcouru plus de la moitié du chemin. Un certain soulagement la parcourut lorsqu’elle reconnut un quartier qui lui indiquait la proximité de sa rue. Mais alors qu’elle arpentait le dernier angle la séparant de son appartement, elle fut percutée par un passant qui était visiblement en train de courir. Elle fut propulsée vers le sol, mais fut arrêtée dans sa chute par une main agrippant son bras.

- Inoue !

Orihime écarquilla les yeux au son de cette voix familière.

- Kurosaki-kun ?

Ichigo la retenait par le bras droit alors qu’il haletait fortement. Le jeune homme semblait en plein émoi et essoufflé, ce qui surprit la douce alors qu’elle se redressait sous son appui.

- Que fais-tu là ?

- Tu n’as rien ! s’empressa Ichigo.

- Non bien sûr que non ? Pourquoi est-ce que tu as l’air si inquiet ? Ça ne va pas ? Il s’est passé quelque chose ?

Le shinigami remplaçant l’auscultait de haut en bas pour s’assurer qu’elle n’était pas blessée. Une fois chose faite, il l’agrippa les frêles épaules de la jeune fille encore surprise.

- Où est ce que tu étais ? Tatsuki m’a dit que tu avais disparu après les cours !

- Je… j’avais quelque chose à faire…

Le fils d’Isshin fronça les sourcils encore plus qu’a son habitude alors qu’il resserrait sa prise.

- Inoue tu.. C’est donc vrai.. Ton reiatsu… Il… Je ne le sens plus.

- … !?

Mince ! Ce détail lui avait échappé… Bien évidemment, si elle-même s’en était rendu compte, il était évident que ses amis en feraient de même. Elle se raidit sous les mains d’ Ichigo qui paraissait encore plus perturbé par sa constatation.

- Je…

Hime ne put enchainer… En l’espace d’une seconde, la distance qui la séparait de son shinigami fut réduite à quelques millimètres. Ichigo passa ses bras autour de ses épaules, une main sur sa nuque, l’autre le long de son dos. Les yeux écarquillés, elle sentit son souffle lui chatouiller le cou alors qu’elle-même avait le menton calé sur son épaule. Une douce chaleur émanait de l’étreinte ce qui fit ressurgir nombre de sentiments confus. Son cœur martelait violemment ses côtes et la peur que le jeune homme le ressente lui rosit ses pommettes.

Le fils Kurosaki avait agi par instinct et avait maintenant ses lèvres blotties dans le cou de sa protégée. Le réalisant enfin, il en fut gêné, mais ne put desserrer la pression pour autant. Elle sentait si bon… cette pensée lui brula les joues. L’envie de fendre ses lèvres pour profiter de la saveur de cette étendue de peau le surprit. Trop ahuri d’avoir ce type de désir alors qu’il avait agi de façon spontanée, il se crispa. Toutefois, il fini par redresser doucement le menton pour dégager sa bouche.

- Kurosaki-kun ? Qu’est-ce que…

- Ne disparaît plus comme ça… Inoue...

A suivre…

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Note / Trad

Eto : Tic verbale comme « euh… » (termes japonais) ou marquer une reflexion.

Ano : Tic verbale mais plus pour attirer l’attention de quelqu'un (termes japonais)

Kami-sama : Dieu (termes japonais)

Oye : termes familiers pour attirer l’attention comme « eh oh » (termes japonais)

Choto matte : Attends (termes japonais)

Baka : Idiot (termes japonais)

Hakama : Pantalon du shinigami (termes japonais)

Ni-sama : appelation sous forme « très polie » pour defenir un grand frère (Rukia par exemple a été adopté par une famille noble, raison pour laquelle elle appelle Byakuya Ni-sama. En revanche Yuzu et Karin utilisent des apelations plus familière pour Ichigo, comme Ichi-ni ou Oni-chan »)

Ma..ma : expression pour inciter au calme (termes japonais)

Yaré... yaré : expression comme « ah la la ...» (termes japonais)

Ounto : Vraiment (terme japonais)

Aligato : merci (terme japonais)

So ka : je vois (termes japonais)

La fête culturelle: Il s’agit de la grande fête d’école dont s’inspirent beaucoup de manga, notamment les shojos ^^. Chaque classe doit préparer une animation pour le grand événement du lycée et fait une sorte de porte ouverte durant 1 ou 2 jours.

Nazé : Pourquoi (termes japonais)

Oba-san : formulation « Grand-mère » (termes japonais)

Do shi o : Que dois-je faire (termes japonais)

Ona : femme (termes japonais)

Rédigé par FreedomPen

Publié dans #ichihime, #fanfiction, #ichigo, #kurosaki, #inoue, #orihime, #bleac, #Tite kubo, #romance

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